Le jeûne intermittent, aussi appelé fasting, est un mode d’alimentation. Cette méthode consiste à ne rien manger durant un laps de temps déterminé tout en s’hydratant continuellement.

Selon Valérie Espinasse, la durée entre deux prises alimentaires est estimée à 12 heures. Le reste du temps, soit les 12 autres restantes, la personne qui pratique le jeûne peut manger.

Le principe du fasting est de réduire la période de nutrition, le nombre de repas et de manger mieux.

« La plupart des gens sautent le petit-déjeuner car cela convient à leur situation, d’autres font l’impasse sur le dîner. Il n’y a pas de prédispositions pour le jeûne intermittent », indique la micro-nutritionniste.

Cette méthode peut être adoptée de temps en temps ou durant toute l’année.

Il est également possible de réaliser des cures ponctuelles sur une ou plusieurs semaines ou uniquement de jeûner pendant le week-end. L’avantage du fasting : sa flexibilité.

En effet, il convient de l’adapter en fonction de son mode de vie ou de ses habitudes. Le jeûne intermittent le plus pratiqué est le 16/8.

Il s’agit d’un jeûne de 16 heures suivi de deux repas (déjeuner/dîner ou petit déjeuner/dîner ou petit déjeuner/déjeuner).

Mais il existe également d’autres formules qui peuvent répondre aux besoins et aux problématiques de chacun. Par exemple, un jeûne de 13 heures avec deux repas ou un jeûne de 18 heures avec un seul repas

Jeûne intermittent pour mincir : comment se lancer ?

« Si l’on souhaite pratiquer le fasting, il faut le mettre en place progressivement », insiste la micro-nutritionniste.

Elle conseille tout d’abord de demander l’avis de son médecin.

Si le praticien autorise la personne à jeûner, il convient de le faire une fois par semaine au départ pour que l’organisme s’habitue à cette manière de s’alimenter.

« Si on vit bien la journée de jeûne, c’est-à-dire que l’on ne rencontre ni de problèmes énergiques, ni de faim, on passe à deux jours de jeûne par semaine et ensuite on peut jeûner un jour sur deux », détaille Valérie Espinasse.

Quelles erreurs doit-on éviter pour un jeûne intermittent réussi ?

D’après la micro-nutritionniste, l’erreur qui peut être commise est de manger en plus grande quantité durant la période de prise alimentaire.

Il faut donc éviter de concentrer plus de repas et de calories durant l’intervalle de temps où il est possible de manger.

« Si l’on jeûne pendant 12 heures, les 12 heures restantes, on doit manger uniquement deux repas plus au moins équivalents. Durant cette période, on n’en profite pas pour manger les trois repas, soit le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Le but du fasting est de réduire le nombre de repas tout en mangeant à sa faim. On évite également les collations », explique Valérie Espinasse.

Jeûne intermittent pour mincir : quels aliments peut-on consommer ?

Pendant la période de prise alimentaire, il n’existe pas de restrictions. On est libre de choisir ses menus mais il faut privilégier les bons nutriments, soit des bonnes graisses ou des légumes.

« On a un modèle alimentaire qui est propre à nous. Pendant le jeûne intermittent, on garde ce modèle mais en enlevant un repas. On mange comme à notre habitude. On ne profite pas de ce laps de temps pour se dire que l’on a droit de tout manger. Par exemple : un individu qui n’avait pas pour habitude de manger une pâtisserie lors du déjeuner ne doit pas commencer à le faire », précise la micro-nutritionniste.

Jeûne intermittent pour mincir : que faut-il boire ?

Il est primordial de s’hydrater régulièrement pendant la période de jeûne. Cela permet à l’organisme d’éliminer les toxines et les déchets ainsi que de réduire la sensation de faim.

Mais attention, il ne faut pas boire des boissons sucrées ou des boissons édulcorées.

Si on saute le petit-déjeuner, Valérie Espinasse conseille de boire le matin un litre d’eau, de thé vert ou d’infusion.

Autre option : un litre d’eau aromatisée au citron et au gingembre. En revanche, si on ne dîne pas, elle recommande de répartir cet apport au fil de la journée.

Jeûne intermittent : est-il compatible avec une activité sportive ?

Il faut faire attention au départ. La micro-nutritionniste préconise de ne pas pratiquer une activité physique le jour du jeûne.

Elle conseille de faire du sport à un autre moment de la semaine où l’on ne pratique pas le fasting.

« Il ne faut pas se mettre à faire massivement de l’exercice au même moment où l’on intègre le jeûne intermittent dans notre mode de vie. Cela est à éviter si l’on ne faisait pas de sport aurapavant », spécifie Valérie Espinasse.

Jeûne intermittent pour mincir : permet-il de perdre du poids de manière durable ?

Pour que la perte de poids soit durable, la micro-nutritionniste conseille d’adapter son alimentation au repas supprimé pendant le jeûne, une fois que l’on décide de l’arrêter.

C’est-à-dire : si l’on ne prenait pas de petit-déjeuner durant le fasting, on privilégie des boissons rassasiantes, telles que des smoothies ou des jus pressés à froid quand on arrête de jeûner.

Même conseil pour le dîner : on opte pour un plat léger, si on avait l’habitude de sauter ce repas.

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Dernière mise à jour : 4 avril 2024